Hier, Le Pr Boris Cyrulnik remettait à Adrien Taquet, Secrétaire d’Etat en charge de l’enfance et des familles, le rapport de la Commission qu’il a présidé en vue de forger des propositions pour améliorer les parcours de vies des enfants et de leurs parents sur les 1000 premiers jours de vie.

la Fédération Française des Psychomotriciens avait été auditionnée par cette commission 1000 jours en janvier dernier, afin d’expliquer quelle était la place actuelle des psychomotriciens dans le secteur de la petite enfance, et quelles pouvaient les mesures et leviers permettant d’améliorer les apports de notre profession à ce secteur.

Le rapport à été rendu publique ce jour. En substance, outre des propositions de grandes mesures phares pour faciliter l’accueil du jeune enfant et mieux accompagner la parentalité, le rapport met en avant quelques points importants qui concernent directement les psychomotriciens.

Ces derniers sont bien reconnus comme une profession de la petite enfance, et c’est à ce titre qu’ils ont un rôle important à jouer, notamment au sein des EAJE, à destination des enfants, de leurs parents, mais également des équipes, pour ce qui concerne évidemment l’accompagnement du développement psychomoteur, mais également le repérage de difficulté au sein de ce dernier.

Afin que notre profession puisse répondre à ces besoins, la commission pointe également l’absolue nécessité de faciliter l’accès aux interventions précoces des psychomotriciens : en libéral d’une part, via un remboursement de leurs actes, et plus généralement au sein d’équipes mobiles multidisciplinaires.

La nécessité de rénover/renforcer les connaissances des professions de petite enfance, que ce soit en formation initiale ou continue, est également soulignée, particulièrement pour la psychologie du développement. Voilà un écho de plus aux demandes répétées de la profession pour la conclusion de la réingénierie.

Enfin, la commission évoque la piste du développement de « cliniques-écoles » pour ces formations aux métiers de la petite enfance, un dispositif visant à la fois la facilitation de l’accès à ces professions pour la population tout en renforçant la qualité de la formation des futurs professionnels.

Ces diverses propositions feront prochainement l’objet de discussions au sein du gouvernement. Nous espérons bien sûr que nombre d’entre elles viendront confirmer la confiance en notre profession dont témoigne ce rapport.

Il est primordial que les psychomotriciens soient plus présents et sollicités dans ce secteur de la petite enfance. Ce faisant, ils pourront apporter leur expertise et leur savoir faire afin de participer pleinement à l’amélioration de l’accompagnement des enfants et de leur parents dès les premiers moments de la vie.

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Rapport de la commission 1000 premiers jours