Dans la continuité de nos actions pour défendre la retraite des psychomotriciens, l’AFPL et la FFP ont eu un nouveau rendez-vous ce mercredi 18 mars avec le Haut-Commissariat à la Réforme des Retraites.

Ce nouvel entretien a notamment été motivé par les résultats du sondage que vous avez été nombreux à renseigner, et nous vous en remercions !  Il a permis d’appuyer notre demande de prise compte de l’exercice mixte, ce qui correspond à plus de 60% d’entre nous. Cette donnée aura un impact très significatif pour tous ceux qui ont des revenus en salarial ou en libéral inférieur à 10.000€/an.

Grâce à vous, nous avons pu amener les éléments indispensables pour corriger les orientations prisent par le gouvernement vis-à-vis de la retraite des psychomotriciens. Parmi les points essentiels, il a été acté que l’annonce faite par le Président de la République, Emmanuel Macron, en février dernier, concernant l’extension des forfaits de prise en charge TND et à moyen terme la généralisation des forfaits de soins, est incompatible avec le maintien des psychomotriciens au régime général de la Sécurité Sociale.

En effet, même si, selon le HCRR, le futur régime de retraite serait égalitaire et globalement plus avantageux pour les psychomotriciens qui exercent majoritairement en situation mixte, avec un faible chiffre d’affaire moyen annuel (28.000 €/an selon le sondage), il a été entendu que, ne pouvant plus appliquer des tarifs librement, il était alors impossible de nous assimiler à des artisans sans contrainte tarifaire ou de fonctionnement.

Les contraintes de revenu que cela impose ne peuvent pas être ignorées, et appellent naturellement à ce que notre profession, à contraintes tarifaires égales, ait des droits égaux à celle des professions de santé conventionnées. Parmi ces droits figure notamment le fait que l’assurance maladie doit prendre en charge une partie des cotisations de ces professionnels.

Cette rencontre a donc été en faveur de l’intégration des psychomotriciens au régime CARPIMKO aux côtés des autres professions paramédicales.

Afin d’avancer sur cette proposition, il désormais prévu, une fois la crise sanitaire passée, que la FFP et l’AFPL se réunissent à nouveau avec le HCRR, mais avec cette fois la participation du Ministère de la Santé, afin d’envisager sérieusement quand, comment et sous quelles conditions les psychomotriciens pourraient être intégrés la caisse de retraite CARPIMKO.

REFORME DES RETRAITES – LE POINT POUR LES PSYCHOMOTRICIENS LIBERAUX